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Note moyenne
★
J'ai séjourné au Mont Arès à 2 reprises. La première fois au printemps 2013, la deuxième fois à l'hiver 2016, les deux fois pour affaires. J'avais de beaux souvenirs du monastère en lui-même, de la cuisine délicieuse et des paysages environnants mais j'avais déjà remarqué la dureté du personnel à quelques reprises. Les mauvais jours arrivent à tout le monde, j'avais néanmoins fait l'éloge de la nourriture et de l'expérience globale de nombreuses personnes au cours des dernières années, la recommandant chaleureusement. La deuxième fois, c'était désastreux. Les propriétaires ont précisé dès le début que nous n'étions pas les bienvenus, soulignant à de nombreuses reprises qu'ils ne prenaient normalement pas de réservations le dimanche et qu'ils nous rendaient service (un simple "non" aux organisateurs de notre voyage d'affaires suffisait - nous aurions pu rester ailleurs). L'intolérance au lactose de mon collègue a déclenché une autre colère chez notre cher chef. Je comprends la frustration de ne pas pouvoir s'investir pleinement dans son art en devant couper sur de la crème/beurre etc (surtout dans la cuisine française) mais il a réussi à la culpabiliser d'avoir à modifier le repas. Pour être juste, ils n'avaient pas été informés de son allergie avant notre arrivée, ce dont nous assumons également la responsabilité, mais la façon dont ils nous l'ont reproché n'était pas professionnelle. Nous avons décidé d'oublier ces premières impressions et avons poursuivi notre journée en nous produisant au théâtre local. Après 5 spectacles réussis, nous avons décidé de nous offrir une petite visite à la belle St Bertrand de Comminges (une ville médiévale à proximité) avant de retourner au monastère. Le dîner avait été convenu pour 19h30 et nous sommes arrivés à l'heure. Ce qui a suivi à notre arrivée a été l'une des pires expériences que j'ai jamais eues avec des personnes travaillant au service client. Notre hôte est entré dans une crise de rage effrayante, expliquant que "à cause de nous", il devait rester à la maison et ne pouvait pas aller rencontrer son ami (on nous avait donné les clés dès notre arrivée, donc cela n'a rien changé sens) et que nous aurions pu au moins appeler (il n'y avait aucune raison de le faire - nous étions à l'heure). Il a ensuite continué en gémissant sur les "jeunes" qui ne savent plus à quoi servent les téléphones parce qu'ils passent leur temps sur Internet (je n'ai même pas de smartphone donc c'était assez ironique) et a continué à nous blâmer pour n'importe quelle situation il s'était mis dedans. À ce jour, nous ne comprenons toujours pas pleinement de quoi il s'agissait en premier lieu. Francis ne nous laissait pas parler, il nous interrompait automatiquement et il ne faisait pas non plus d'effort pour ralentir son discours pour qu'on comprenne mieux (mon collègue ne parle pas français donc je traduisais mais il était difficile à suivre ).Tout son discours était extrêmement condescendant, totalement hors d'usage et surtout totalement non professionnel. Nous avons été traités comme des adolescents. Après des jours passés sur la route, à conduire chaque jour dans une nouvelle ville et à donner à chaque fois 5 à 10 spectacles, nous étions déjà fatigués et sous pression. Heureusement, nous avons été chaleureusement accueillis par toutes les personnes que nous avons rencontrées sur notre chemin et avons été accueillis par le personnel le plus adorable. Partout, sauf au Mont Arès. Je supporte assez bien les réactions extrêmes en général mais il a réussi à me faire tellement mal que les larmes ont éclaté dès qu'il a quitté la salle et je n'ai pas pu m'arrêter pendant 10 bonnes minutes. Ma collègue regardait sans voix car elle ne comprenait pas ce qui se déroulait sous ses yeux. La nourriture servie était délicieuse mais nos estomacs étaient noué et nous n'avons pas pu finir nos assiettes. Nous avions même peur qu'il ait une autre crise de colère si nous devions laisser de la nourriture, alors nous en avons emporté (je sais que cela semble ridicule, mais c'est à quel point nous nous sentions mal). Le lendemain matin, le petit déjeuner était déjà sur la table lorsque nous descendîmes. Nous avons fait nos bagages peu de temps après et avons appelé pour dire au revoir. Le son se propage facilement car il s'agit d'un bâtiment si ancien qu'ils nous auraient entendu monter et descendre les escaliers avec nos sacs de toute façon, mais aucun d'eux n'a répondu. Pour être honnête, nous étions secrètement soulagés. Après des mois à me demander si je devais ou non réagir à ce sujet, j'ai décidé que ce n'était pas acceptable d'être traité de cette façon. Francis, j'espère sincèrement que vous comprenezz l'impact que votre attitude a eu sur nous, et à quel point votre réaction était irrespectueuse et inappropriée. Sur le coup nous n'avons pas su réagir, et il nous semble injuste de même subir notre expérience à l'équipe de St Laurent qui nous avait si bien accueillis. Aujourd'hui il me semble nécessaire de mettre les choses à plat avec vous pour qu'au moins vous vous rendiez compte de la manière dont vous nous avez affecté. En espérant que nous ayons été les seules à avoir été laissées de cette façon.