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Évaluation
★
★
...car effectivement, dans le commerce comme dans la restauration, l'accueil, ça compte.Mais passons. Après une tentative ratée de prendre un plat à emporter, le patron expliquant qu'il était trop occupé et qu'il fallait s'y prendre à l'avance (?), nous nous sommes décidés à manger sur place quelques jours plus tard.Une fois la voiture garée juste devant l'établissement, gros doute : c'est que la devanture ferait même fuir un adepte de la déco des années 70. N'écoutant pas la petite voix qui nous conseillait de fuir, nous sommes rentrés, pour notre malheur !S'il faisait frais dans la salle, c'était au moins autant dû à l'attitude de la personne qui nous a servis qu'au manque de chauffage. Il faut dire que j'ai rarement vu quelqu'un refuser de nous servir un saké, et nous expliquer qu'il allait en choisir un autre. S'il n'y en a plus en cave, il suffit de le dire.Mais passons encore, nous oublions le saké, vive la Kirin. Les plats arrivent, rien de spécial ni de transcendant, on est loin des saveurs subtiles mais cela a le mérite d'être frais, comme le petit courant d'air qui passe sous la porte, profitant du bon centimètre d'espace entre celle-ci et le sol.Mais passons une dernière fois, il suffira de remonter le col de la veste pour avoir chaud. Le serveur grommelle lorsque nous posons une question ou deux à propos des desserts, que nous trouverons moyens.L'addition est élevée pour un restau de ce calibre. Espérons qu'ils trouveront le temps de refaire totalement la salle, car la déco inexistante nous replonge dans l'atmosphère assez pesante des bars de quartiers... des années 70, et que le patron apprendra à sourire, ça ne mange pas de pain, et c'est agréable pour le pigeon, euh, pour le client.